Le regard que l’on porte sur soi-même n’a jamais été aussi fragilisé qu’à l’ère de la surexposition digitale. Cet aspect de notre personnalité à l’évolution lente et à la régression express, cette étiquette que l’on se colle et qui nous donne force et confiance ou doutes et souffrance psychologique, que devient-elle quand elle est constamment comparée à des modes de vie surréalistes, jaugée sur des standards de beauté chimériques, et mesurée au nombre de likes ? Regardez moi, ne suis-je pas parfait ? L’effet de la comparaison sociale à l’ère digitale est constant et amplifié. Ce petit gadget électronique appelé smartphone…