Les trottinettes électriques sont de plus en plus populaires au Maroc, car elles sont pratiques et efficaces pour circuler dans les grandes villes où la circulation routière peut être dense. Malheureusement, certains utilisateurs se plaignent que leurs trottinettes ont été confisquées par la police, ce qui suscite des interrogations sur l’avenir de ce mode de transport. Pourquoi les autorités cherchent-elles à décourager l’utilisation de ces véhicules électriques ? Est-ce lié à des problèmes de sécurité ou à une réglementation floue ? Il est important d’examiner les enjeux et les perspectives liés à l’adoption de la mobilité douce dans nos villes.
Ce véhicule qui révolutionne le déplacement en ville
Les trottinettes électriques sont une alternative de transport sérieuse pour les jeunes actifs, car elles sont pratiques pour circuler en ville et rentables. Cependant, leur utilisation pose plusieurs problèmes en termes de législation et de sécurité routière. Les textes en cours d’élaboration par la tutelle visent à remédier à ces problèmes sans pour autant freiner le développement de ce mode de transport très prometteur.
Tout à commencer quand des rumeurs ont surgit, stipulant que le ministère marocain du Transport et de la Logistique travaillerait sur une réglementation pour les trottinettes électriques afin de garantir la sécurité des usagers de la route. Cette réglementation viserait à réduire les accidents mortels liés aux cyclomoteurs.
Cela constituerait évidement une grande avancée pour le Maroc, où ces véhicules sont de plus en plus utilisés, notamment dans les grandes villes.
Mais entre temps dans ce climat de flou et de vide juridique, le Chaos régne.
Campagne de découragement
Ces derniers temps, les conducteurs de trottinettes électriques ont remarqué une augmentation des confiscations de leur engin dans les grandes villes du Maroc. Les autorités en charge de la circulation urbaine n’hésitent pas à saisir ces véhicules, qui sont de plus en plus présents dans les rues de villes comme Rabat, Salé ou encore Casablanca. Les raisons de ces confiscations sont souvent légitimes et liées à des infractions telles que l’absence de port de casque de protection ou les excès de vitesse mais d’autre part, des confiscations se font aléatoirement et sur la base que ces véhicules ne devraitent pas être sur la route. Et cela pourrait meme inclure les vélos, vélos électriques, Segway, One Wheel et autres….
D’autres pays ont déjà adopté une réglementation spécifique pour les engins de déplacement personnel motorisé. Le Maroc devrait se joindre à ces pays pour encadrer l’usage des trottinettes électriques sur la voie publique et garantir la sécurité de tous les usagers de la route.
Conclusion: Encourageons la mobilité intelligente
Le Maroc devrait ABSOLUMENT encourager l’utilisation de la trottinette électrique et du vélo pour réduire la dépendance à la voiture et promouvoir la mobilité douce.
En effet, ces modes de transport alternatifs sont écologiques, économiques et pratiques pour les déplacements de courte distance. Toutefois, pour favoriser leur adoption, il est important de mettre en place des infrastructures adaptées, notamment des pistes cyclables et des voies dédiées aux trottinettes électriques. En outre, les autorités pourraient proposer des programmes de sensibilisation et d’incitation financière pour encourager les citoyens à opter pour ces modes de transport plus respectueux de l’environnement. Il est donc essentiel de considérer la trottinette électrique et le vélo comme des alternatives viables à la voiture et de les encourager plutôt que de les décourager en les confisquant.