Infini,
ce monde… Nous ressentons sa richesse quand nous nous ouvrons à lui. S’ouvrir mais encore, faire preuve de prudence car dans sa richesse réside sa magie, et dans le sentiment, même non-dit, de croire le comprendre, nous attend le piège !
De par une modeste expérience, inspirée apparemment de l’histoire d’un fermier chinois et reliée à l’esprit du Confucianisme, dont j’ignorais l’existence avant-hier soir, il me prend l’envie de dire que Oui, le monde est à prendre et c’est tout.
Devant un beau coucher de soleil que je contemple de par la fenêtre d’un train, j’associe ce frisson inopiné, à ma gratitude et reconnaissance pour l’amour qui m’entoure, que je vois et que je reçois. Qui qu’il soit, ni vous ni moi ne pouvons réaliser à quel degré ce dernier est artiste de toutes nos vies, et à quel niveau – que nous n’atteindrons visiblement jamais – il est maitre plus que parfait du cosmos. Nombreux sont ceux et moi y compris, qui ont cherché et/ou qui cherche toujours à statuer sur son identité, pour dire qu’il est ci ou cela. Pour ma part, j’ai envie de croire profondément que ma quête est vraiment finie. Non pas que je baisse les bras où que le combat n’en vaut pas la peine mais bien au-delà. Je choisi de mettre fin à cette quête, justement parce que je n’ai plus envie d’arriver au bout et d’atteindre le résultat tant cherché. A l’intérieur de moi, au tréfonds même de ma propre personne, je le sens en moi. Non pas que je n’ai pas aussi envie de le voir, mais sa force et son intelligence font qu’il se manifeste chaque fois à sa manière. Il est toujours là ! J’avoue qu’il m’arrive de l’oublier parfois, prise et déconcentrée par des choses pas aussi importantes que lui, que moi, que NOUS. Confiant et maitre de son jeu, il sait me rappeler à l’ordre quand il le faut, des fois au bon moment, des fois quand je m’y attends le moins.
Facile de dire, à me voir, à m’entendre ou à me lire, comment je les prends de haut. Difficile de croire que je comprends et que je suis d’accord avec ce préjugé. Magnifique d’être conscient que les préjugés d’autrui nous influence, même à notre propre sujet. Je n’ai pas trouvé meilleur exemple, pour vous dire que c’est encore lui qui me rappelle à l’ordre, ce qui est très logique, puisque je reste malgré tout, l’être le plus proche de moi-même pour me juger à ma juste valeur. Quand personne n’est là, et que je reste là à m’écouter moi-même. Moi & Moi-même, NOUS, nous échangeons de tout et de rien. Suffisant pour accorder une pensée à Ghandi et lui donner raison, quand il nous dit que le changement commence par soi, et que ce que nous voulons voir changer dans le monde, nous pouvons d’abord le changer en et autour de nous. L’effet papillon j’y crois aussi.
Autant le dire, je crois en beaucoup de chose…La magie, la sagesse, l’amour, le bonheur, l’au-delà, le paradis, l’effort, la responsabilité, les mathématiques, la science, Dieu…Toutes mes croyances sont positives et ce n’est que la notoriété et l’image que je donne à la vie pour avancer et continuer à y croire. Pour atteindre ce positive et arriver à le partager, le côté sombre de chacune de mes croyances, chaque élément, chaque sensation, est inévitable. Raison ou folie, j’y trouve de plus en plus de plaisir et de sens, quand je passe du noir au blanc, du triste au content, du méchant au gentil, du bon au mauvais.
Tomber et se relever à l’infini…
