Je le sentais en moi, un changement doux mais profond, symbole d’une sortie des faubourgs imprévus de la vie. Je reprenais espoir et prenais conscience petit à petit de l’épreuve parcourue. Aujourd’hui, je ne la qualifierai plus de dépression mais de remise en question, corps et âme, intense, dans tous les sens.
Avouons tout de même qu’elle s’approchait de la folie ou du délire plus qu’elle ne rappelait l’échec et la dépression.
Développer sa personnalité au fil du temps, c’est apprendre à accepter les
surprises de tout genre de cette même vie, belles ou mauvaises soient elles.
Pour avancer il ne faut pas se comparer à autrui mais à soi-même. Nous parlons là d’évolution.
Quand nous croyons en quelque chose sincèrement, à haute et à basse voix, nous attirons cette chose vers nous. Si vous n’y croyez pas, c’est juste que vous n’y prêtez pas suffisamment attention ou peut être que vous avez une autre vision des choses.
La vie est un combat charnel, un chemin plein de virages. Des fois tout se passe bien, d’autres fois, tout est hors contrôle et l’adrénaline monte, nous laissant sans force ni courage pour continuer. Elle ne pouvait qu’avoir un sens bien défini. A chacun de nous la liberté de croire en ce qui le repose le plus sans nuire ni agresser. Et tout ceci ne commence que si nous sommes parvenus à nous aimer nous-même. L’amour propre, l’amour de soi !
La vie ! La mort !
Et ce n’est pas la première fois qu’elle s’empare de l’un de mes proches mais la première fois qu’elle emmène un de mes héros, Hbibi, mon oncle maternel, non seulement je lui portais un amour spécial « que je lui porte encore à ce jour » mais aussi un respect profond, non parce qu’il était médecin et qu’il sauvait des vies mais parce qu’il vivait comme s’il allait mourir le lendemain.
Un lendemain, il était effectivement mort, d’un cancer de poumon ravageur.
Triste fin mais elles sont toutes tristes j’ai l’impression. Je me demande
aujourd’hui encore, s’il est encore relié à nous d’une quelconque manière.
Je me dis que oui, simplement parce que son séjour sur terre était réel, vrai et plein d’amour, c’est bien cet amour qui dure au-delà du monde que nous connaissons.
A chaque pensée que je lui accorde, je le visualise clope au bec et grand sourire sur les lèvres. Il doit être bien là où il est, j’en suis convaincue.
La vie ! La mort ! L’amour !
Qu’est-ce que la vie sans la mort ? Et quelle vie sans amour ?
Nous naissons avec un cri, nous mourrons avec une larme. Le début et la fin se ressemblent beaucoup et l’amour les anime tout deux. Pour aimer il faut être amour, il faut être énergie, patience et toute ouïe à la mélodie de la nature. Le ciel, la terre, les nuages, les oiseaux, les étoiles, les montagnes, les ouragans, les vagues, les humains, l’air, l’eau et le vent… Ceci ne nécessite aucun effort, si ce n’est l’effort d’être soi-même et de se retrouver soi-même dans cet univers rempli de messages, de trésors et d’embuscades. Un monde infini pour certains et fini pour d’autres, toutefois mystérieux pour tout un chacun. L’univers est tellement grand que l’on ne peut aller à son encontre même avec le plus diabolique des plans. Il ne nous reste que de puiser notre intelligence dans le but de trouver cette symbiose qui peut nous attacher à lui, de retrouver cet équilibre qui peut nous permettre de séjourner en pleine conscience dans cette planète.
Prendre soin d’elle, ne serait-ce que pour la remercier pour son accueil généreux depuis son explosion. Prendre soin de la planète, c’est d’abord s’occuper de soi, de sa santé physique et morale, de ses proches petits et grands, de ses animaux sauvages et domestiques, de ses plantes terrestres et aquatiques, de ses Hommes riches et pauvres, de ses ressources matérielles et immatérielles.
Qu’est-ce que la vie sans l’amour ? Sans la paix et l’entraide ? Sans la solidarité et la persévérance ? Sans les hommes et les femmes ? Sans le respect et l’humilité ?
C’est l’enfer !
La vie ! La mort ! L’amour ! L’enfer !
Je n’irai pas vous dire, que mon pays va mal et que je le quitte au prochain
avion. Je dirais que mon pays est beau et qu’il a juste besoin des siens pour aller mieux. Pas que l’Europe est mieux que l’Afrique. L’Afrique regorge de
merveilles mais a besoin de reconnaissance. Positiver facilite radicalement notre capacité à mieux servir notre entourage. Une onde positive, améliore le rendu d’une graine, un encouragement, stimule le développement de votre enfant, un merci encourage votre ami à donner le meilleur de lui-même, un sourire apaise le cœur d’un démuni. Je ne cherche pas l’utopie mais un petit geste change le déroulement des événements universels. Si vous avez envie de voir vos rues propres, n’attendez pas le service municipal, plantez des sacs poubelles autour
de chez vous ! Si le stress de Casablanca vous exacerbe, arrêtez de klaxonner quand vous êtes en voiture et prenez le passage piéton quand vous êtes à pieds !
Si vous estimez que votre représentant local est incompétent, participez aux
élections ! Si vous êtes une personne à mobilité réduite et que vous ne pouvez rien faire de tout cela, souriez à votre infirmière 🙂
Tous ensemble, nous n’avons pas TOUT ce que nous désirons, mais nous avons beaucoup de choses que d’autres n’ont pas. A ça seule nous nous devons de remercier le créateur (quel qu’il soit) de tout ce que nous avons. Nous avons tout ce qu’il faut pour vivre sereinement mais nous nous laissons conduire par nos
impulsions et oublions l’essentiel que nous possédons d’ores et déjà. A ce chef d’orchestre, je dirais : Merci pour la vie et merci pour la mort ! Merci pour la joie et merci pour la détresse ! Merci pour le bon et merci pour le mauvais ! Car sans l’un, l’autre n’est et ne sera pas !
La vie ! La mort ! L’amour ! L’enfer ! Le Yin et le Yang !
Ma première inspiration dans la vie est mon signe astrologique ! La balance
m’inspire autant qu’elle me rend perplexe dans ma quête d’une vie paisible.
L’équilibre n’est pas facile à trouver et pas impossible à atteindre. Trouver le juste milieu dans ses faits et gestes est le résultat d’un grand travail sur soi.
Tellement poussée comme idée, qu’un de mes psychiatres m’a ouvert les yeux sur un autre aspect de l’équilibre qu’est la bipolarité. Je suis personnellement passée par les 2 points émotifs opposés « de ladite bipolarité » et je peux vous dire que ça n’a rien d’agréable, c’est plus déroutant que motivant. Tout ça pour
dire, que rien n’est plus gérable que le moyen, le juste milieu, l’équilibre, la
balance. N’oublions pas non plus, que les composantes de cette dualité que nous rencontrons dans la majorité des aspects de la vie, sont complémentaires et n’existent pas l’une sans l’autre.
Comment apprécier le printemps s’il n’y a pas eu d’automne ? Et comment
profiter de l’été, si l’hiver n’est pas ?
Il suffit de voir autour de soi pour comprendre beaucoup de choses qu’aucune science n’a encore expliqué. Le passé, le présent et le futur ne sont qu’un, une même matrice qui évolue dans le temps. L’homme a beaucoup changé depuis son arrivée sur terre, cependant les règles de la nature n’ont jamais changé.
Et cela suffit pour dire que rien ne sert de s’éloigner de l’abécédaire de la vie, de la base qu’est la nature, pour rester en harmonie avec cette dernière.
Toutes ces idées évoquées ci-dessus, me font penser à la nouvelle ère dans
laquelle nous vivons aujourd’hui. Le monde virtuel comme certains l’appellent.
Philosophie digitale
Le digital, les réseaux sociaux, un monde nouveau pour les anciens qui attire les jeunes facilement et qui ne laisse pas le choix à beaucoup. Ils disent que la digitalisation du monde est une grosse arnaque, une intrusion dans la vie personnelle de chacun, nous privant d’intimité et nous manipulant dans nos décisions de tous les jours. Cette analyse n’est pas complètement fausse, au contraire elle est très vraie. Dans le sens où oui, Facebook par exemple est une plateforme qui sait tout de moi, de mes activités, mes loisirs, ma géolocalisation
et même mes centres d’intérêt, ce géant bleu en connait beaucoup sur moi, il se rappelle même de ce que moi-même j’oublie de ma vie passée. Oui, si je ne suis pas fière de mon passé, il risque plus de m’agacer qu’autre chose. Oui, si j’ai déjà menti, Facebook peut me dévisager. Oui, si j’ai des choses à cacher, il risque d’étaler ma vérité. MAIS, j’ai envie de dire, ce n’est que la mauvaise facette de la digitalisation, qu’elle stocke mes données (personnelles & professionnelles) depuis plus de 8 ans, lui permet de facilement me dérouter.
D’un autre point de vue, je pense que cette digitalisation a plus répandu d’amour que détruit de vies. Quand je cherche un travail et qu’un responsable aime mon profil par un simple clic, cela me motive d’une certaine manière. Que mes amis, aiment ma dernière publication, est un soutien. Que 1000 personnes s’abonnent à mon compte, est une preuve de pertinence, du moins envers cette communauté.
Tout ce qui nous entoure dans ce monde est blanc et noir. Tout ce que je suis est bien et mauvais. Tout ce que nous sommes est Yin & Yang. Soyons justes, vrais et en balance, nous irons mieux et le monde aussi.
J’aime beaucoup, vraiment beaucoup.
Ta plume est émouvante. J’ai tilté au niveau du passage qui dit d’arrêter de se comparer aux autres pour être bien dans sa peau + celui du décès familial.
We are black & white / ying & yang, nothing is absolute, it’s just a matter of perspective.